Classification de Salter et Harris

C’est la classification en 5 types des décollements épiphysaires. Salter 1 Décollement épiphysaire pur : le trait passe entre épiphyse et métaphyse et détache l’épiphyse en bloc. Réduction généralement facile si elle est faite rapidement. Risque d’épiphysiodèse faible. Exemples… Salter 2 Le trait sépare un fragment métaphysaire qui reste solidaire de l’épiphyse Réduction généralement facile … Lire la suite

Décollements épiphysaires

Il s’agit de fractures qui atteignent le cartilage de croissance. Le risque principal est l’épiphysiodèse (stérilisation partielle ou totale du cartilage de croissance). Celle-ci aboutit à des déformations (varus, valgus, flessum, recurvatum) ou à des inégalités de longueur par arrêt de croissance. Elles consolident rapidement en 4-6 semaines et nécessitent donc une immobilisation plâtrée de … Lire la suite

Fracture plastique

L’os présente une déformation sans trait de fracture. L’exemple le plus fréquent est la fracture plastique de l’ulna (cubitus) associée à une luxation de la tête radiale. Il peut être nécessaire de réaliser une ostéotomie si la réduction n’est pas obtenue.

Différents types de fracture de l’enfant

L’enfant présente des types de fractures particuliers, en rapport avec la présence du cartilage de croissance ou dus à des propriétés mécaniques de l’os différentes de celles de l’adulte. Fracture décollement-épiphysaire Fracture passant par le cartilage de croissance Fracture en motte de beurre Tassement métaphysaire Fracture en bois vert Fracture diaphysaire unicorticale Fracture plastique Déformation … Lire la suite

Fracture en motte de beurre

Il s’agit d’un tassement métaphysaire par impaction de la diaphyse dans la métaphyse. L’exemple le plus fréquent est celui de la métaphyse inférieure du radius. Il n’y a pas de risque de déplacement secondaire et une simple immobilisation antalgique est généralement nécessaire. ATTENTION Ne pas confondre avec la fracture-pliure qui a un risque de déplacement … Lire la suite